Mon orientation : expérience + conseils

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Bonjour à toutes

Aujourd’hui je reviens avec un article qui me tient particulièrement à coeur : celui de mes études et de mon parcours professionnel. J’ai longtemps souhaité en parler ici sur le blog et je pense que c’est pile le bon moment, surtout qu’on va arriver à la période de la rentrée à grand pas !

Avant tout, je voudrais insister sur le fait que ce que je vais vous raconter, c’est mon expérience. Il n’y a pas un chemin tout tracé ou quelque chose qu’il faut suivre à la lettre : on est tous différents et chacun doit faire ses choix en fonction de qui il est et ce qu’il a vraiment envie. Pareillement les conseils que je vous donne sont des choses qui pour moi ont fait tilt ou ont fonctionné, je ne dis pas que ce sont des choses qu’il faut faire absolument pour savoir ce qu’il faut faire.
(Comprendre : je ne suis pas une magicienne et si vous êtes en panique ou complètement perdu face à votre orientation cet article vous donnera une autre perspective et peut-être qu’il vous aidera un peu mais ne vous attendez pas à avoir une révélation mystique dans l’instanté!)

Autre information importante : cet article, j’ai essayé d’en faire un condensé de mon parcours à partir du lycée, jusqu’à maintenant, donc prenez un bol de céréales parce que vous en avez pour un moment !

 

*

 

Ce qu’il faut savoir sur moi c’est que j’ai toujours été une personne CRÉATIVE. Toujours à gribouiller, dessiner et imaginer mille et unes possibilité dans mon esprit. Que se soit pour inventer une robe, la décoration d’un lieu ou alors un livre auquel j’ai pensé. Je pense que ça a été le point le plus évident et qui est apparu très tôt chez moi.
Ensuite quand j’ai grandi et que j’ai commencé à avoir un début de vie sociale (les copines, les copains blablabla) vers le collège, je me suis assez vite découvert un don d’écoute et de patience : pour consoler les gens, écouter leurs misères ou bien les conseiller pour prendre une décision. Un peu comme une psychologue ou une assistante sociale, à voir ^^

Si je remonte loin dans mes souvenirs également ce qui a été assez évident c’est que j’allais travailler dans un environnement féminin. J’ai toujours aspiré à évoluer dans une sphère où la femme est au centre. Petite, j’imaginais des défilés de mode incroyables dans ma chambre : je dessinais chaque mannequin et chaque mouvement, je me souviens même de la musique que je voulais passer pour le show (ça c’est un secret haha). Bien sûr la mode n’est pas un environnement réservé aux femmes, mais ce que je veux dire c’est que travailler autour du concept de la FEMME c’était vraiment mon truc.

Ca s’est d’ailleurs vraiment dessiné au fil du temps : j’organisais des shootings photo avec mes copines (c’est toujours le cas d’ailleurs) où je décidais de presque tout : fringues, maquillages, ambiance. Souvent c’était quand une copine n’avait pas le moral, ou n’avait plus trop confiance en elle, mon truc c’était de la prendre en photo, de l’embellir pour qu’à la fin elle me dise « wahou c’est moi ça ? Je me sens trop bien dans ma peau maintenant ! » et c’est une sensation qui était vraiment gratifiante pour moi. Du coup, je m’étais dit que j’allais être photographe de mode ! Après quelques recherche j’ai mis ce projet en stand-by car je n’était plus emballée par l’envers du décor de ce métier qui paraissait pourtant si fabuleux au départ. Je continuais à dessiner aussi en parallèle.

Au lycée j’ai pris une option arts plastiques, et ça a vraiment été génial. D’abord j’avais une prof super et vraiment passionné. J’aimais beaucoup avoir des sujets et donner une réponse plastique à la question posée. C’est vraiment une bonne manière de s’exprimer et de montrer une interprétation personnelle de la réalité, de notre réalité finalement.

Pendant la dernière année de lycée j’ai été tiraillée pour choisir mon orientation. L’esthétique me trottait déjà dans la tête mais j’ai vite tiré un trait dessus. Tout le monde me déconseillait de prendre cette voix si « réductrice » (c’est vraiment les mots qu’on m’a dit), que j’étais quelque part trop intelligente pour faire un truc aussi superficiel, et que épiler des poils toute la journée ça allait être l’enfer (et c’est vrai que dis comme ça j’avais plus du tout envie!!)
L’autre chose qui était vraiment à la mode aussi à cette époque pour nous autres élèves créatif qui étions dans l’option des arts plastiques, c’était la MANAA.

La MANAA, c’est une mise à niveau en arts appliqués. C’est une année intense où on touche à tout ce qui touche, donc, aux arts appliqués : mode, textile, design, graphisme, archi, avec des matières en plus comme le dessin, la peinture, l’histoire de l’art. Ca fait beaucoup !! J’ai fait le choix de faire une MANAA, car c’était la meilleure façon d’aller vers un secteur qui à priori me plaisait et étais créatif sans pour autant me spécialiser. Je comptais aussi vraiment sur cette année pour voir ce qui me plairait le plus, pour choisir un domaine en particulier par la suite.

Je ne regrette pas du tout cette année de mise à niveau en arts appliqué. Bien que pour être tout à fait honnête avec vous : j’ai l’impression d’avoir vu plein de choses tout en ayant rien fait et rien appris. J’étais moyennement emballée par le contenu des cours, j’avais tendance à tout comparer avec mes années d’arts plastiques au lycée (genre : « non mais ça c’est vraiment contre-créatif, ça c’est pas des informations correctes ») et effectivement mes cours d’histoire de l’art, par exemple, étaient vraiment pauvres comparé à ceux que j’avais bouffé au lycée, et moi je trouvais que c’était révoltant.
Les exercices proposés dans les autres matières me paraissaient super abstraits et j’avais l’impression que les profs ne savaient pas trop où on allait. En milieu d’année, j’ai trouvé ça vraiment pénible car je n’avais pas la sensation de m’éclater dans mes études, et la charge de travail demandé était pour moi trop importante comparé à ce qu’on retirait comme enseignement. Par contre j’ai fait des super rencontres, j’ai gardé de bonnes copines (heureusement !) et j’ai vraiment bien rigolé. J’ai rencontré des personnes qui m’ont inspiré et eu des professeurs super attachants et cultivés. Au fil de l’année ce qui paraissait logique pour moi et pour les autres, c’est que le domaine où j’étais la plus douée, c’était le dessin. Je me souviens m’être questionné beaucoup en fin d’année. J’hésitais entre les beaux-arts et une école de dessin (Emile Cohl) ce qui clairement n’a rien à voir et est peut-être même en contradiction !
Je voulais aller aux Beaux Arts puisque j’avais l’impression que toute cette année m’avait bridée dans ma créativité, et je voulais aussi aller en école de dessin parce que tout le monde me disais que j’étais plutôt douée et c’est la matière que je supportais le plus (j’insiste sur ces termes…).

J’ai été recalée aux Beaux-Arts, 1er échec. Finalement ce n’est pas plus mal, mais ça c’est avec les années que je le dis.
J’ai tenté l’école de dessin qui était spécialisée dans les fresques murales monumentales. J’ai été prise. Et c’est là que j’ai vraiment commencé à déchanter.
Je n’ai tenu que 3 mois dans cette école. J’ai presque tout détesté. Je le vivais mal au point de vouloir sécher tout les cours, et en plus j’avais beaucoup de soucis personnels qui me prenaient de l’énergie et m’angoissaient beaucoup.
J’étais en face de mes contradictions : j’avais choisi une filière qui ne me correspondait pas DU TOUT. J’en avait marre pendant mon année de MANAA d’être bridée dans ma créativité, et pourtant j’ai choisi une école de dessin quasi militaire qui formate les élèves à une manière unique d’appréhender le dessin. J’ai lâché cette école et j’en garde franchement un souvenir cuisant. Néanmoins c’est grâce à cette expérience que j’ai compris l’importance de faire des choix et que tout acte a ses conséquences.

C’est à ce moment là que j’ai commencé à travailler. Même pas un mois après avoir lâché mes études, je trouve un job chez MANGO alors que je n’avais presque aucune expérience professionnelle (à part celle de l’usine, manutention et compagnie.)
J’avais quelques collègues tyranniques qui m’ont un peu fait vivre l’enfer mais je préférais aller bosser là bas tout les jours plutôt que d’aller à l’école… C’est ce dont javais vraiment besoin. Ce besoin de voir ailleurs, de découvrir le monde impitoyable du travail (haha, true), de sortir de ma petite bulle d’étudiante en arts (qui est vraiment trèèès opaque croyez-moi) qui ne connaît pas grand chose au monde. Après 1 mois terminé chez eux (j’avais fait + de 3 erreurs de caisse donc merci aurevoir) je cherche du boulot. Je ne trouvais pas mais il faut dire que je ne mettait pas tout les moyens non plus. Cette expérience m’avait un peu fait peur et j’appréhendais de me présenter pour de nouveaux jobs. Cette période a duré 6 mois et je peux vous dire que c’est une des pires périodes que j’ai passé. Tout mes amis étaient occupés à leurs études et moi j’étais chômeuse sans but, avec la peur au bide de me retrouver dans des boulots avec des gens tordus.

Heureusement à la fin de ces mois passés à réfléchir et me questionner sur à peu près tout, j’ai fait le choix de partir à l’étranger pour être jeune fille au pair. Mon envie de découvrir ce qui se passe ailleurs et comment ça se passe, c’est ce dont j’avais envie et besoin. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul je trouve un nouveau boulot dans la foulée pour l’été qui me laisse pile le temps de mettre de l’argent de côté et de faire des démarches administratives. Et ce job se passe à merveille, une de mes meilleures expériences pro à ce jour, j’en garde de merveilleux souvenirs, quelques copains et surtout c’est là que j’ai rencontré celui qui est devenu mon chéri.

Je pars comme prévu à Londres au mois de septembre 2015 (je prévois de faire un article sur le sujet, autrement celui ci ne finirait jamais haha…) et ce voyage (qui a duré 3 mois puisque je suis revenue en novembre 2015) a été l’une des expériences les plus fortes de ma vie et que je n’oublierai jamais !

Je rentre donc en France en novembre 2015, je retrouve rapidement du boulot, je m’installe quelques mois plus tard avec mon chéri, et c’est le début d’une nouvelle aventure.

A la fin de cette année scolaire riche en émotion et rebondissement, je me questionne encore : qu’est-ce que je vais bien faire de ma vie ? L’art, c’était pas pour moi. Mais qu’est-ce que je fais maintenant ? Je prend le temps de réfléchir et travailler sur moi. Je décide d’être psychologue. Pour moi c’est logique : si un boulot créatif c’est pas pour moi il me reste mon talent d’analyste. Je m’inscris à la fac, j’entame les démarches sans trop savoir quand même où je vais. Je trouve un autre boulot à ce moment là, en service civique dans une association. Ma perception change et je commence à me questionner sur cette envie de psycho. Je remet tout en question et reviens à mes premiers amours : faire quelque chose de mes mains, c’est ça qu’il me faut. Je me rend compte que même si je suis douée pour comprendre les gens, les écouter et les conseiller, ce qui me rend heureuse, c’est pas d’être tout le temps dans mes pensées, c’est de faire, de créer, avec mes mains. Je décide de creuser cette idée et trouve sympas l’idée de la pâtisserie. Je me lance dans cette folle aventure de trouver un patron. Bien sûr comme je n’ai aucune expérience en pâtisserie ou en restauration, je me fais gentiment recaler (même carrément, ce n’est pas un milieu tendre !). J’arrive à quand même garder contact avec une pâtisserie que j’avais harcelé et qui me fait à moitié espérer un possible contrat mais au mois de novembre.

Entre temps, j’ai la réponse de la fac : négative. Me faire recaler à la fac, ça m’a foutu un coup. Je savais même pas que c’était possible d’ailleurs…
Les vacances d’été arrivent et je commence à stresser : qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire à la rentrée ? Tout cela qui vient en compte avec des problématiques nouvelles : comment payer son loyer et compagnie qui je vous assure vous donne une autre perspective !

Le projet pâtisserie n’aboutit pas et semble super compliqué, je laisse tomber…
Entre temps je vois passer des annonces de job dans des boutiques sympas et un peu haut de gamme, je me lance. Grâce à un contact j’arrive à obtenir un entretien dans la boutique un peu chic. Bingo, je suis prise, je sais donc ce que je fais à la rentrée. Je serai vendeuse dans cette boutique. Je décide que tout peut arriver, et que je vais peut-être m’épanouir dans ce milieu. En gros, je ne me ferme à aucune éventualité, surtout vu mon parcours plus que sinueux, si j’ai bien compris un truc dans la vie c’est que c’est loin d’être une ligne droite.

Mon nouveau travail me plait, et même si je ne suis pas du tout sûre de moi et beaucoup moins confiante qu’avant, ce nouvel univers m’intrigue. Je rencontre des personnalités intéressantes, passionnées, je n’hésite pas à demander conseil pour avoir toutes les cordes à mon arc pour réussir. Finalement, je ne reste pas dans cette boutique mais je suis envoyé aux Galleries Lafayette, toujours dans la même enseigne. Ce qui est un super point car je m’entend beaucoup mieux avec ma nouvelle responsable et mes nouveaux collègues, et en plus je fais + d’heures. Au bout de 3 mois je commence à bien comprendre mon travail, entre la partie relationnelle : comment aborder un client, comment lui parler et le conseiller au mieux et la partie organisation, gestion du point de vente, commandes, réassort, stock et compagnie, je me sens vraiment à l’aise pour faire du bon travail. J’ai de bons retours de la part de tout le monde, ce qui me met du baume au cœur car j’ai l’impression d’être enfin reconnue et que mon travail est apprécié.

Je continue quand même à me questionner sur ce dont j’ai envie. Je n’ai pas envie d’évoluer et de gravir les échelons dans le milieu du prêt à porter. J’aime le contact mais cela ne m’apporte pas assez. Par chance, un samedi, une ancienne collègue vient nous apporter de l’aide en pleine solde, pour nous dépanner. Elle m’explique qu’elle est dans le secteur de la beauté. A partir de ce moment là les choses prennent forme dans ma tête. « Pourquoi ne pas avoir creusé cette voix ? » Je commence alors à me souvenir qu’à la fin de mes études périlleuses en dessin j’avais déjà esquissé des envies de maquillage. Je me souviens avoir dit aux profs que la feuille blanche était trop impersonnelle et que ce qui me plaisait c’était aussi les gens et le relationnel. Alors pourquoi pas le maquillage artistique ? C’est bien du dessin et de la peinture mais sur un format vivant après tout.
C’est là que les choses ont vraiment commencées dans ma tête.
Je me suis donc renseigné sur les formations possibles en esthétique. Je me sens aussi plus sûre de moi dans la vie et dans mes choix, je sens que je suis plus mature et plus à même de faire les bons choix. Pour être bien sûre de moi, je vais voir une conseillère d’orientation pour faire un test de personnalité et pour lui exposer mes motivations pour cette filière et avoir plus de renseignements sur les formations existantes.
Je fais le test, et bingo, le secteur esthétique cosmétique correspond à 90% à ma personnalité. Je me sens re boosté comme jamais.

Je commence à faire les démarches pour faire d’abord un stage en esthétique dans un institut pour confirmer que, c’est bien ce que je veux. Je suis prise chez Yves Rocher pour 6 semaines au mois de mai. Tout se passe à merveille, les filles sont adorables, je me sens pleine d’énergie, je conseille les clientes avec intérêt et passion, je suis ravie de faire chaque tâche qu’on me demande de faire, je sens qu’il se passe quelques chose, j’ai l’impression que pour la 1ère fois je suis en phase professionnellement, j’ai l’impression que je suis là où je dois être !

J’espérais être prise en CAP alternance avec eux pour la rentrée, mais comme je suis trop âgé pour les patrons dans la grille de salaire des apprentis, et qu’il faut me payer plus, la patronne décide de ne pas me garder avec regret. J’y était presque…

Je ne désespère pas et continue de me chercher un patron. Je n’ai que des réponses négatives, toutes dues à mon âge, malgré mon « profil intéressant ».

Je m’était inscrite aussi au BTS esthétique cosmétique dans le public, mais bien évidement je n’ai pas été prise, car je ne suis pas prioritaire et en plus de ça il n’y a que ce lycée qui propose ce BTS public dans ma région, donc imaginez le nombre de demandes…

Ma dernière option c’était d’aller en école privée. Je n’y croyais pas trop : comment je vais financer ça ? Comment je vais vivre ? Et puis les écoles privées, j’ai donné… Finalement, j’ai un entretien avec la directrice et j’ai un vrai coup de cœur pour elle et son école. C’est une école à taille humaine qui propose le BTS à un prix qui n’est pas exorbitant. Le contenu des cours est riche et super intéressant, tout pour permettre aux diplômés de trouver le meilleur job possible. En plus, on est pas surpeuplées en classe, maximum 20, ce qui permet de vraiment faire de la qualité. Je lui explique mes démarches compliquées auprès des patrons pour faire de l’alternance, et que de toute manière je souhaite avoir un BTS aux terme de mes études en esthétique, donc autant faire le BTS en initial plutôt qu’un an en CAP et 2 ans en BTS… On tombe d’accord là dessus, elle ne me fait pas mariner plus longtemps : elle retient ma candidature, en plus il ne restait que 2 places ! J’ai bien fait…

Dans un peu moins d’un mois je retournerais sur les bancs de l’école pour cette fois-ci faire quelque chose qui me passionne et me fait bouillonner d’envie !

Je n’ai pas eu un parcours classique et encore moins un parcours évident mais je ne regrette pas du tout. Tout cela m’a permis de découvrir pleins de milieux différents et d’acquérir de la maturité et beaucoup de recul. Je sais que cela ne va pas être facile tout les jours et que ces deux ans représentent un véritable sacrifice (prêt étudiant bonjour) mais je sais pourquoi je le fais.

Au final, l’esthétique regroupe tout ce qui m’a intéressé ou interpellé dans la vie. C’est un milieu féminin, il faut avoir de la dextérité, aimer travailler avec ses mains, aimer le contact, être fine analyste pour pouvoir rebondir sur une situation, apaiser, conseiller, embellir, être créatif et patient. Et bien sûr, être passionnée !

La réaction de certains de mes proches et amies m’ont fait tellement plaisir aussi « c’était évident » , « depuis le temps que tu nous maquille » , « tu es douée de tes mains ». Merci

Ce que j’aimerai faire de mes études, c’est de travailler en institut dans un environnement que j’aime, et avec l’expérience, travailler pour une grande marque à l’international pour valoriser la marque et faire de la formation, et peut-être être enseigner ensuite ! Mais tout ça, je le saurais plus tard…!

D’ailleurs, si cela vous intéresse, je pourrais faire un article sur ce que j’apprends à l’école et mes conseils pour s’organiser en reprise d’études.

 

Ce que je retiens de mon parcours, c’est qu’il est atypique, mais qu’il est riche de diverses expériences. J’ai déjà fait des études, j’ai déjà travaillé, je pense pouvoir me sortir de toutes sortes de situations, j’ai déjà voyagé seule (pas trop longtemps mais quand même), je me connais mieux et je sais désormais ce dont j’ai envie et ce qui est fait pour moi ou non. Et ce genre de choses, c’est pas les études qui te l’apprend, c’est ton parcours de vie.

Donc à ceux qui sont paumés, qui sont au lycée, qui sont plus âgés, ne désespérez pas. Les échecs font parti de la vie et ils sont indispensables, car sans eux on avance pas : on ne peut pas se remettre en question et remettre en perspectives notre vision des choses.

Si je peux vous donner aussi un conseil, c’est de vous écouter. Il n’y a que vous qui savez qui vous êtes, ce que vous valez, ce que vous voulez.

On ne choisis pas un métier mais on choisi un parcours, une conviction, une vision. Je sais que l’esthétique va être mon domaine, mais je ne vais peut-être pas faire ça toute ma vie, peut-être que je vais changer, ou transformer ce que j’ai appris pour faire autre chose dans ce milieu, ou alors quelque chose en lien. Il faut aussi accepter qu’on ne peux pas tout savoir et tout maitriser, contrôler. Ce qu’il faut savoir dans un premier temps c’est savoir qui on est et ce qu’on a envie de faire. C’est déjà un bon programme et ça prend du temps ! Après, si on se donne les moyens, ça coule de source.

Hier soir une très bonne amie m’a rappelé quelque chose d’important qui pour moi est aussi en lien avec l’orientation : tant qu’on est bien entouré et qu’on a au moins quelqu’un pour nous soutenir, c’est le plus important. Je voudrais finir mon article sur ces mots, parce que c’est le plus important finalement. Tant qu’on est soutenu, qu’on est pas seul, tout ira bien 🙂

 

Autres conseils :

  • Réfléchissez à ce que vous faites naturellement / ce que vous aimez faire naturellement
  • Réfléchissez à qui vous êtes et qui vous aimeriez devenir en tant que personne
  • Isolez-vous quelques temps (jours) pour réfléchir seul
  • Partez sur des bases de faits : qu’avez-vous aimé faire à ce moment-là ? (activité, travail…)
  • Poser vous la question : qu’est-ce qui ne me dérangerai pas de faire pendant 8 heures d’affilé ?
  • Demandez l’avis de votre entourage sur vous ou votre projet (c’est toujours bien d’avoir des avis différents autour de nous)
  • Faites la liste des choses que vous avez fait dans votre vie et demandez-vous pourquoi vous les avez faites
  • Écoutez-vous d’abord, ensuite les autres

 

*

 

Et vous, quel est votre parcours ? Qu’est-ce que vous étudiez ? Vous serez vous aussi en reprise d’études ou en suite d’études en septembre ? Qu’est-ce qui vous fait vibrer ?

 

J’espère que mon article vous aura plu, autant que moi de l’avoir écrit (même si ça m’a pris 3h! haha) et n’hésitez pas à me faire part de votre expérience à vous, ça me ferait plaisir d’en discuter

Énormes bisous

14 réflexions sur “Mon orientation : expérience + conseils

  1. makeupbyaureo

    Coucou ! Quel parcours ! Pour ma part , je vais faire le BTS Esthétique en alternance , j’ai un entretien d’embauche mardi (je croise les doigts). Si c’est pas trop indiscret , combien coûte la formation BTS Esthétique dans ton école ?
    Bisous ❤

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    1. Ah tu as eu ton CAP alors ? (je t’avais envoyé un mail pour savoir comment ça marchais à distance) j’aurai bien aimé aussi faire mon BTS en alternance mais je n’ai pas le CAP donc impossible. L’année me coûte 4600 euros environ.
      Bon courage pour ton entretien !
      Bises ❤

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      1. makeupbyaureo

        Non je ne l’ai pas eu , mais comme j’ai le bac on m’a dit que je peux repasser mon CAP et faire le BTS en même temps histoire que ça m’évite de perdre du temps.
        Merci beaucoup !
        Bisous ❤

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  2. Hello !

    Quel parcours ! J’aime bien les parcours un peu décousus, c’est vrai qu’ils sont flippants sur le coup mais sur formateur au final ! Loin de moi l’idée de chambouler tes projets, je te donne juste quelques pistes qui pourraient peut être t’intéresser pour la suite. Je suis psychologue et en lisant ton parcours et tes envies j’ai d’abord pensé au métier d’art thérapeute pour allier à la fois l’art et le relationnel, le fait d’aider les gens. Puis quand tu as d’esthétique j’ai pensé à socioesthéticienne. J’ai travailler plusieurs fois avec des nanas qui faisaient ça, qui venaient maquiller les femmes alcooliques par exemple. Ça remonte l’estime de ces femmes de façon incroyable, ça leur change vraiment la vie et c’est super gratifiant pour la nana qui leur procure ce plaisir. Peut être une piste à creuser si un jour tu as de nouveaux envie de te diversifier.

    Je te souhaite plein de réussite pour tes projets !

    Des bisous

    Morgane
    http://www.fille-a-paillette.fr

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    1. Coucou Morgane ❤
      Oui je connais ces métiers dont tu parles, ils ont l'air super intéressants, c'est vrai 🙂
      Peut-être que je me spécialiserai plus tard là dedans, qui sait !
      Tu es psychologue clinicienne ou psychologue en entreprise ?
      Bisous et merci de m'avoir lu ça me fait très plaisir !

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  3. unebanlieusarde

    Salut! Je découvre ton blog et ton article par la même occasion. Ton parcours me rassure énormément… Personnellement, je suis un peu pommée, je n’ai pas eu d’alternance pour la rentrée de l’année dernière et j’ai donc perdue ma place dans mon école et depuis je bosse. C’est pas que je n’aime pas ce que je fais mais c’est pas ça que je veux faire toute ma vie et très honnêtement je ne sais plus vraiment.. Enfin, tout ça pour dire que ton article m’a fait du bien et que cela me redonne de la motivation et de l’envie. Merci bcp 🙂

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    1. Merci beaucoup Jess
      Ton commentaire me fait super plaisir, je suis vraiment contente de savoir que mon article a pu être utile pour quelqu’un. Tu cherchais une alternance dans quel domaine ?
      Autrement, je pense que chaque chose arrive pour une bonne raison, tu vas certainement découvrir le métier pour lequel tu es faite et tu te rendra compte que c’était mieux comme ça finalement 🙂 (quand je me suis lancée à corps perdu dans la pâtisserie et que je n’ai pas trouvé finalement c’est un mal pour un bien car maintenant avec le recul je suis persuadée que j’aurai été assez malheureuse dans ce domaine et qu’il n’était pas fait pour moi!)
      Je te souhaite bon courage pour la suite je suis sûre que tu trouveras ta voix !

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      1. unebanlieusarde

        Merc_ beaucoup pour ta réponse 🙂 Je cherchais dans l’évènementiel, je pense que tu as raison! Je vais me remotiver et faire les démarches nécessaires 😉 Bisous!

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